La sophrologie pour écouter et libérer les maux du corps
Nous sommes des êtres de pensées et de langage. Nous avons besoin d’exprimer nos ressentis, de communiquer, de recevoir de l’écoute, de partager.
Mais notre éducation, ne nous le permet pas toujours. Combien d’émotions avons-nous refoulées fautes d’oreilles compatissantes, combien de larmes ravalées pour ne pas inquiéter, ou pour garder une image plus « correcte » de nous-mêmes ? combien de tristesses non exprimées, de colères bâillonnées ?
Au point que nous ne sommes plus en mesure de les reconnaître nous-même…nous nous perdons. Mais cette bienséance a un prix, car notre corps a bonne mémoire et se souvient de tout.
Quelles sont les conséquences ?
Douleurs musculaires, tensions, raideurs, asthme, eczéma, nausées, colites, etc…Autant de souffrances qui s’expriment par le corps. Au-delà des prédispositions personnelles propices à leur expression, et au-delà des causes liées à nos conditions de vie, l’apparition de ces maladies, leur expression est favorisée voire causée par nos non-dits, nos émotions refoulées, les nôtres et celle de nos ancêtres et de notre entourage. Ce qui ne peut s’exprimer par le verbe va s’exprimer par le corps. Ce dernier se fait alors l’écho de tout ce que nous refoulons et ce, parfois depuis très longtemps.
La pratique de la sophrologie : une écoute de notre corps.
La sophrologie, par un retour sur nous même, par cette écoute bienveillante de notre corps, sans jugement, va nous permettre de prendre conscience de ses mots et nous allons entrer en dialogue avec lui.
Grâce à la pratique de la sophrologie, nous allons cheminer vers une conscientisation de nos émotions, nos états d’être, nos sentiments et ainsi pouvoir les formuler à soi-même et à notre entourage.
Ainsi, nous allons, progressivement aller du trop-plein de tourments à la communication entre notre corps et notre conscience et en conscience, nous poserons les actes qui nous seront nécessaires pour nôtre équilibre et notre bien-être.
La sophrologie pour libérer les maux du corps.
La sophrologie est une discipline psychocorporelle et elle va ainsi permettre de rétablir un dialogue entre l’esprit et le corps.
La sophrologie ne se substitue pas à la médecine, elle accompagne, complète le travail de la médecine. Elle est aussi une discipline de prévention.
Respirer :
Prendre conscience du souffle : premier dialogue avec son corps. Rapidement le mental s’apaise et tout en douceur nous prenons contact avec notre souffle. Il permet les échanges entre l’extérieur et l’intérieur, entre la matière et l’énergie. Le souffle, c’est vivre, tout simplement !
C’est la seule fonction de notre organisme qui peut être à la fois automatique et volontaire. Elle est bien plus qu’une fonction physiologique, elle peut contribuer à affermir notre force intérieure. En lui apportant de la conscience, nous pouvons contrôler son amplitude, son rythme et sa puissance. Et, au fil de l’entraînement, nous pouvons alléger les émotions, l’intensité de la peur, de l’anxiété diminue et les tensions musculaires se dénouent.
Avec le mental qui s’apaise, nous reprenons contact avec notre monde intime.
Se détendre :
La relaxation, en permettant la concentration sur la détente progressive du corps, permet de se déconnecter du monde extérieur. Nous retrouvons une autre manière de vivre notre corps. Grâce au plaisir de la détente, nous intégrons un vécu corporel différent où les tensions s’estompent. Nous amenons alors une autre conscience de notre corps et une nouvelle conscience de soi.
Cette nouvelle conscience de soi va progressivement nous permettre de mieux identifier nos ressentis, nos émotions et ainsi nous apporter plus de fluidité dans nos relations. Nous serons plus à mêmes de respecter nos besoins et de prendre soin de nous dans la bienveillance. Tous les aspects de nous-mêmes pourrons être reconnus et nous voilà sur le chemin d’acceptation de ce que nous sommes qui allège tant notre vécu !
